Ma force ne se voit pas

Je n’ai pas des gros biscottos, non. Et c’est vrai, la vie me demande souvent de me reposer. Ces jours-là, depuis mon « burn out », j’essaye de les accueillir comme je peux. Sans les juger. Ou alors, juste un peu.

Ce n’est pas évident: notre monde, il n’aime pas trop ça. De l’extérieur, certains pourraient penser que c’est de la fragilité. Moi, ce que je vois aujourd’hui, c’est qu’il s’agit surtout de l’un des symptômes de ma plus grande puissance…

C’est ma sensibilité qui fait ça. Vivre fort, vivre vraiment, se laisser traverser par chaque émotion humaine 36 fois par jour, oser leur faire de la place, chercher à les exprimer… Au risque de vous surprendre, c’est fatiguant. Vraiment fatigant. Parce que ça demande du courage. Beaucoup de courage. Je crois que 96% des humains vivent encore dans le rejet, le jugement, la fuite de leurs émotions, de leur vie intérieure et donc… de leur âme. Le vrai courage ne serait-il pas, justement, de lui faire une vraie place ?

Je crois que 96% des humains vivent encore dans le rejet, le jugement, la fuite de leurs émotions, de leur vie intérieure et donc… de leur âme.

Je vis de façon cyclique. Je me recharge, me régénère puis je vis à fond, pleinement, mes peines et mes joies. Je me vide à nouveau et je reviens case départ, pluggée sur mon poste de recharge. Dans le silence, dans le calme, face à moi-même, là où je peux processer ce que la vie m’a appris, digérer ce que j’ai à digérer, emmagasiner les belles images que la vie m’a donnée. Et je vis comme ça, car je vis fort. Je vis pour du vrai. Parce que j’ai le courage, comme tous les « hypersensibles », de vivre le plus souvent le cœur ouvert. Et à mes yeux, la puissance la plus essentielle sur terre, c’est là qu’elle se trouve. Dans la pureté d’un cœur ouvert.

Je vis pour du vrai. Parce que j’ai le courage, comme tous les « hypersensibles », de vivre le plus souvent le cœur ouvert.

À vos éclats de joie, à vos sanglots! Êtres sensibles, c’est vous qui détenez la clé du monde de demain. Un monde tourné vers l’amour. Le vrai. De soi avant tout. Et des autres ensuite. N’ayez plus peur de tomber, de trembler, de pleurer, c’est juste la vie qui vous traverse. Juste la Vie…