Je me torture souvent avec ces élans: je voudrais en faire plus. Toujours plus. Pour la planète, pour le vivant, pour l’âme humaine.
Je me mets une pression folle pour participer aux beaux et grands mouvements d’éveil des consciences. Dans ces moments-là, j’oublie que j’y participe déjà. À ma façon. À ma mini échelle.
Parce que l’entreprise que j’ai construite (avec les belles âmes qui m’entourent), parle déjà du monde de demain. Parce que c’est l’industrie qui a si longtemps fait défaut. Qui a brulé des terres, abusé de plastique et de solvants, entre autres produits toxiques. Parce que c’est le toujours plus, toujours plus grand, toujours plus haut, qui est en train de causer notre perte. Et parce qu’avec ma petite entreprise qui ronronne, je participe à ouvrir une nouvelle voie. La voie de modes de fabrication plus justes, la voie de l’humain, de la bienveillance, du respect, la voie du respect de la nature.
Et parce qu’avec ma petite entreprise qui ronronne, je participe à ouvrir une nouvelle voie. La voie de modes de fabrication plus justes.
Mon projet n’est certainement pas parfait. Comme moi et comme tout dans la vie, il a des manquements. Des petits défauts. Mais il roule au carburant de l’amour. Et c’est ça dont je suis la plus fière. On m’a traitée de douce rêveuse. Et pourtant, ça fonctionne. Et c’est ça, l’avenir. Créer, inventer, fabriquer ce que notre âme désire. Incarner pleinement notre projet. Nos créations. Et espérer qu’elles contaminent d’autres humains lors de leur grand voyage dans la vraie vie. Parce que les créations, œuvres, initiatives qui viennent du cœur ont un pouvoir magique. Celui de véhiculer de l’amour.
Alors ça n’a pas de prix. Et c’est déjà beaucoup! Vous qui êtes créateur (ou rêvez de le devenir), vous portez en vous quelques graines du monde de demain. C’est un chemin de traverse pour l’éveil des conscience. Une voie subliminale. Qui ouvre les coeurs sans utiliser la peur qui les ferme habituellement. C’est doux, c’est vrai, ça fait du bien. Foncez! Vos projets n’ont rien de superficiels, s’ils naissent d’élans de vie. Ne vous torturez plus, on a besoin de vous!
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