Vous êtes quelques unes à m’avoir écrit au sujet de votre optimisme, de votre idéalisme, de votre envie de parler des belles choses… et des réactions négatives que cela suscite parfois. Et si c’était vous qui aviez raison ?
Votre idéalisme et vous devez peut-être souvent faire face à des moqueries: « Ahah, tu vis toujours dans ton petit monde de bisounours toi hein?! ». À de la colère: « Mais enfin, n’importe quoi. Tu ne lis pas l’actu ou quoi? Le monde est pourri, c’est tout! ». À la lassitude: « Pffff, si seulement c’était vrai! ». Dur dur de rêver la vie en couleur quand le monde entier déprime !
Ça met en boule, et ça me fait aussi… sourire. Je suis convaincue que, depuis toujours, ce sont les idéalistes qui créent les mouvements vertueux de ce monde. Et je crois, au plus profond de moi, que même si la période est intense, nous vivons ensemble une révolution indispensable. Que, comme quand on vit une crise personnelle, la vie nous chahute pour nous montrer un chemin sur lequel on respirera mieux…
Je suis convaincue que, depuis toujours, ce sont les idéalistes qui créent les mouvements vertueux de ce monde.
Il y a 1 an et demi, j’ai eu la chance de rencontrer en vrai l’humain qui m’a le plus inspirée sur cette terre (merci la Vie). Juste au travers des contenus qu’il partageait… Il m’a aidée à me construire. À affiner mon regard sur le monde, à l’orienter d’avantage vers la beauté qui nous entoure. La beauté de l’humain, de la nature, de la vie.
Le jour de notre rencontre, il m’a à nouveau fait du bien. Simplement au travers de son regard bienveillant mais aussi de ses mots. On parlait de notre monde, de la période de pandémie que nous traversions et il m’a rappelé que nous vivions la période la plus paisible de l’histoire du globe. Pour affirmer cela, il se basait sur le bouquin « Factfullness » de Hans Roling. L’auteur y démontre à travers des faits (et pas de simples hypothèses) à quel point le monde est loin d’être aussi noir que ce que l’on croit…
Alors, au cours de cette conversation, on s’est demandé pourquoi, nous nourrissions tous cette croyance là… Un élément de réponse nous a sauté aux yeux: le bombardement d’informations que nous subissons. Mais aussi, les médias (les grands groupes qui ont de grands enjeux financiers avant tout). Ces médias posent leur propre filtre sur la réalité… et nous invitent insidieusement à l’adopter à notre tour. C’est fou comme notre énergie et notre moral dégringolent après avoir regardé un JT… Non?
Je sais qu’il y a beaucoup beaucoup de souffrance sur terre. J’en ai tellement conscience… mais mon hypersensibilité me rend trop perméable à tout cela. Cela me tarit littéralement le cœur.
Je sais qu’il y a beaucoup beaucoup de souffrance sur terre. J’en ai tellement conscience… mais mon hypersensibilité me rend trop perméable à tout cela. Cela me tarit littéralement le cœur. Si je ne pose pas de limites, les médias ont trop d’impact sur mon bien-être (et j’ai été journaliste). Cela grignote aussi mon envie de contribuer à un monde meilleur. Alors je choisis, en conscience, de me plonger dans des contenus qui m’enthousiasment, qui me donnent envie de me battre auprès de ceux qui voient la lumière là où elle est.
Ces contenus, je les trouve ici, sur Instagram. Sur Youtube. On a l’habitude de noircir ces réseaux mais il s’y cache tant de merveilleux contenus… Je me nourris aussi de livre ou de films ou encore de rencontres. J’y trouve énormément de joie, d’espoir et d’envie !
Mon plus grand souhait, c’est d’être une « éclaireuse »… comme cet homme merveilleux qui a changé ma vie. C’est cette envie qui donne ton son sens à ma vie (l’amour pour les miens aussi évidemment). J’ai eu tout le loisir de questionner cette envie ces dernières années: elle n’est pas dictée par mon égo, je n’ai pas besoin d’avoir mon nom écrit sur quoi que ce soit. J’ai juste envie d’aider, d’apporter quelque chose. Et si mon âme a des choses à dire, je ferai tout pour lui offrir cet espace. Alors merci pour tous vos mots, qui m’aident à trouver le bon chemin ✨ Merci d’être là! On avance ensemble 💛
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