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Les jolis gens

Charlotte: des recettes de Bobone pour des cosmétiques naturels et authentiques

Rien ne vaut les recettes de mamies. Et en ce qui concerne les cosmétiques aussi! Avec Bobone, Charlotte Renard concocte des crèmes, sérums et autres joyeusetés beauté de manière naturelle, avec le processus le plus simple possible.

Comment a débuté l’aventure Bobone?

« J’ai lancé Bobone après la naissance de ma seconde fille (j’en ai trois). J’ai fait les Beaux-Arts, en photographie, avant de faire du graphisme. J’ai un parcours très artistique. Je me suis ensuite lancée dans l’esthétique après mes humanités, dans une école privée et j’ai travaillé un an dans le domaine du maquillage de cinéma et des effets spéciaux. J’adorais ça! Et puis un jour, j’ai entrepris une formation en réflexologie plantaire et j’ai adoré. J’ai constaté que j’aimais beaucoup le domaine du soin et du bien-être, et j’ai commencé à créer mes produits au même moment. Mes copines me demandaient de plus en plus de leur fabriquer des produits. Tout le monde en re-demandait, alors, je me suis dit que je pouvais peut-être commencer à les vendre. »

Tu travailles avec des ingrédients 100 % naturels, c’est ça qui a plu?

« Oui! Je travaille avec des ingrédients naturels, que je sélectionne avec soin: ma cire d’abeille provient d’agriculteurs locaux, le karité vient du Burkina Faso, d’un couple super bienveillant. Mes critères, c’est que la matière première soit respectée, qu’elle ne soit pas chauffée dans tous les sens. Pour le karité par exemple, les producteurs font sécher les petites noix au soleil pendant des heures, puis ils la travaillent sur une pierre. Elle est d’une qualité brute et quand on l’analyse au laboratoire, elle est souvent dépourvue de bactéries et de germes. On n’oublie parfois que les cosmétiques rentrent dans le corps. C’est important d’appliquer des produits sains pour nourrir et hydrater notre peau. »

On croirait parfois que tu prépares tes cosmétiques comme on prépare un gâteau. Tu envisages la cosmétique comme de la cuisine?

« Oui, j’adore dire que je fabrique des produits aussi rassurants et gourmands qu’une tarte aux pommes de mon enfance. C’est un clin d’œil à la cuisine et à l’authenticité qui se dégage de mes produits. Je fabrique encore la moitié de ce qui sort de chez Bobone et j’adore ça. Je m’installe dans ma petite cuisine et je suis mes recettes, qui sont les mêmes depuis le début. Ça me fait vraiment du bien, car quand je compose ma petite popote, j’ai l’impression de faire de la méditation. Et de plus en plus! Car à un moment donné, j’ai été prise dans la turbine. Je ne me rendais plus compte du plaisir que j’avais à fabriquer mes petits produits. »

Comment as-tu réussi à reprendre du plaisir à créer?

« J’ai fait un gros arrêt sur image. J’étais en épuisement, car je partais du principe que je devais répondre à toutes les demandes. Il y avait eu un engouement incroyable autour de Bobone — ce qui est super — mais j’étais seule à gérer ça, les trajets, les collaborations… C’est difficile de ne pas avoir le fomo (« fear of missing out ») quand on est entrepreneur. On veut être partout, tout le temps.

À cette époque, j’ai dû revoir ma façon de fonctionner. J’ai continué à travailler, mais pas de la même manière. En n’y mettant pas la même énergie, la même intensité. Cette espèce de repos de plusieurs mois m’a permis d’en avoir d’avoir deux fois plus d’énergie aujourd’hui. Je me mets certaines priorités: uniquement ce qui me fait vraiment plaisir, comme le marché de Noël Slow Ho Ho par exemple. Je ne me mets plus la pression de devoir répondre à toutes les demandes. »

Quelles sont les valeurs que tu partages avec Tiroir de Lou?

« On partage les mêmes valeurs d’entreprise. On ne cherche pas croître à tout prix, par exemple: l’essentiel étant pour nous de rester des entreprises bienveillantes. Et on travaille avec respect des matériaux de qualité, qui viennent tout droit de la nature. Comme chez Tiroir de Lou, tous nos produits sont conçus à la main, dans notre atelier, situé dans le petit village de Our, en plein cœur de l’Ardenne Belge. Finalement, ce sont des valeurs que l’on retrouve chez les participants du marché Slow Ho Ho: j’y participe quasiment chaque année et j’adore l’ambiance. Toutes les personnes que j’y ai rencontrées sont des personnes que j’adore, que je suis et que je soutiens depuis lors. »

Charlotte présentera ses produits lors du marché de Noël Slow Ho Ho, qui aura lieu du 8 au 11 décembre dans notre atelier, à Schaerbeek. Si vous voulez déjà faire du repérage, filez sur son site.

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